C'est pas pour dire, mais il semble qu'il se passe des choses vraiment étranges, le mardi soir, à Asnières.

Figurez-vous que certaines personnes se retrouvent chaque semaine, dans une salle située sous les combles du théâtre Armande Béjart, pour s'entraîner à faire quelque chose d'invraisemblable, de déraisonnable, de léger, de futile même, et pourtant d'essentiel : "jouer" ensemble...


Si un vaisseau martien se posait sur le toît du théâtre Armande Béjart un mardi soir, se sentirait-il dépaysé ? Manifestement, la question mérite d'être posée...


En réalité, ce mardi 28 janvier 2014, ils s'adonnaient avec brio à une sorte de révision collective de l'alphabet...


Ils se livraient ensuite à quelques traversées loufoques et néanmoins dramatiques :

Nous retiendrons à titre d'exemple que rôdait ce soir-là le spectre d'un mal éprouvant : la gonflose aigüe, qui se traduit par une douloureuse prise de poids "à vue d'oeil"...


Il devait également planer dans l'air des malédictions ancestrales, car tous furent férocement frappés par le syndrôme de la Gorgone, également appelé "maladie de la femme de Loth" : un terrible fléau qui vous minéralise en à peu près deux temps et trois mouvements...


Ce jour-là, curieusement, le patron (ou la patronne) vous convoquait dans son bureau pour vous lire l'horoscope...


Il n'y avait pas vraiment le choix : il fallait "garder le cap", "se battre contre vents et marées", savoir "rouler des mécaniques" ou "péter plus haut que son cul", à moins qu'on ne préfère "raser les murs" ou qu'on ne "sache plus où se mettre"...

Elle n'est franchement pas triste, la bande du mardi soir, et cette année, c'est évident, on sent qu'elle va faire de grandes choses !...